Stani Nitkowski "La lucarne magique"

Du 07 novembre 2002 au 18 janvier 2003

"Je voulais signifier la renaissance, par-delà la mort"
Stani Nitkowski 1993

Cette renaissance dont parlait Stani Nitkowski ne fait que commencer.

Un an après sa mort, la très belle rétrospective de la Halle Saint-Pierre (Paris) consacre un parcours de près de vingt ans de peinture.
Cette vie démarre joyeusement avec des rencontres qui vont remplir de bonheur et d'énergie Stani Nitkowski :
- Robert Tatin son père spirituel, son mentor ;
- Jean-Marie Drot qui l'accompagnera jusqu'au dernier moment ;
- Cérès Franco qui l'invite à exposer pour la première fois à Paris dans sa galerie
Tant d'autres suivront ...
Le parcours demanderait à être détaillé, raconté.
Pour l'instant, savourons cette exposition qui montre bien la complexité et la richesse de cet artiste.

Dans un laps de temps, au fond très bref, Stani Nitkowski se cherche, se renouvelle, il veut apprendre et comprendre. Son écriture picturale va changer, son propos se densifier et sa charge exploser de plus en plus pour atteindre dans sa maturité la retenue la plus absolue.

Stani Nitkowski était arrivé au sommet de son art.
Mais combien sommes-nous à le connaître, à l'aimer, à apprécier toutes ses facettes : celle du peintre, du dessinateur, du poète, de l'épistolier ?
Il reste encore mille et une choses à découvrir, à montrer, à éditer.
La publication de son journal intime : La mansarde à lucarne magique nous donne un aperçu de son talent de poète.
À l'occasion de l'exposition qui se tiendra à l'abbaye du Ronceray (Angers), en 2003, on pourra voir d'autres œuvres et également un ensemble exceptionnel de dessins. Sa ville d'adoption lui rendra, enfin, un vibrant hommage.

Maintenant, il me reste à formuler un nouveau rêve :
celui de créer un lieu permanent dédié à cet immense artiste où nous pourrions continuer à vivre avec lui.

Dominique Polad-Hardouin
Le 18 octobre 2002