Elizabeth Garouste : Tohu-Bohu, encre noire et fer battu
Pour sa première exposition à la galerie Polad-Hardouin, Elizabeth Garouste présente un ensemble de dessins et de sculptures intitulé “Tohu-Bohu”, un aspect de son travail qui n’avait pas fait l’objet d’une exposition auparavant.
Si Elizabeth Garouste est connue pour ses nombreuses réalisations dans le monde du design et de l’architecture d’intérieur, elle a toujours dessiné. “Dessiner, colorier, remplir est une drogue, les papiers se sont amoncelés sans y croire”, écrit-elle. Ces dessins sans préméditation, ont été réalisés au fil du temps et des humeurs. Des personnages hybrides évoluent dans un univers magique et fluide où les frontières entre le monde végétal, humain et animal se brouillent : oiseaux-poissons, oiseaux-anthropomorphes, hommes-racines et végétaux fantastiques aux formes parfois capillaires parfois géométriques le peuplent. “Dessiner des oiseaux parfois amicaux, parfois hostiles, des plantes imaginaires {...} me délivre de mes craintes, de l’ennui, de l’envie, de l’inconscient.”, écrit-elle encore.
Elizabeth Garouste a conçu de nombreux intérieurs pour des particuliers et des lieux publics, en France et à l’étranger. Elle a également élaboré le design de produits industriels et développé une ligne de mobilier aux matériaux inattendus et aux lignes à la fois baroques et barbares. Ceux-ci ont été édités par des galeries de design comme les galeries Avant-Scène, Neotu, “En attendant les Barbares” ou Mouvements Modernes. Plusieurs expositions personnelles et collectives ont présenté son travail, en particulier au centre Georges Pompidou.