"Flamboyant Christoforou"

Du 03 février au 27 mars 2004

Né à Londres en 1921, John Christoforou découvre son pays, la Grèce, avec son père à l’âge de 9 ans. Premier choc visuel et culturel. La lumière, les paysages, les églises, les icônes marqueront l’enfant à tout jamais.

Pendant la guerre, il s’engage comme volontaire dans la Royal Air Force et viendra en aide aux victimes du conflit.
En 1948, à 28 ans, Christoforou présente ses travaux pour la première fois à Londres. Il détruira la quasi-totalité de ses œuvres considérant que ce sont les fruits de l’apprentissage.
Christoforou et sa femme, Ruth, s’installent en 1957 à Paris. L’atelier est à Montparnasse, dans ce milieu en pleine ébullition, marqué par la présence des peintres du groupe Cobra.
En 1960, il expose à Paris (galerie Rive Gauche, puis chez Mathias Fels) et devient un des talents de la « nouvelle figuration » aux côtés de Maryan et de Rebeyrolle…
En 1974, le Danemark rassemble au Randers Kunstmuseum plus d’une centaine de pièces offrant au peintre sa première rétrospective.
Dans les années 80, l’artiste commence une série de grands formats. Plusieurs expositions muséales consacreront l’œuvre. En 1994, le Couvent des Cordeliers (Paris) présentera ses travaux de la période 1949-1994. En 2000, le musée des beaux-arts de Reims le célèbre.
Et, en 2002, le ministère de la Culture grec lui offre les cimaises de l’école des beaux-arts d’Athènes assurant ainsi au peintre une consécration dans son propre pays.
Christoforou est un peintre de la matière et de la lumière, c’est une peinture de combat où cohabite la vie et la mort.
Et pourtant il dira modestement : « Je ne suis qu’un peintre. Si ma peinture est constat, c’est un constat malgré moi »